La crise que nous traversons est d’une ampleur inédite. Elle touche tous les pans de notre société et remet en cause nos certitudes. Elle nous bouleverse et nous questionne.

Il faut prendre au sérieux l’avertissement lancé par cette crise et en tirer les conséquences. Les responsables politiques, les acteurs économiques et les représentants de la société civile font ce travail.

Mais il faut surtout se tourner vers demain pour dessiner un monde nouveau. Ce nouveau monde que nous voulons laisser aux générations futures doit-il être plus collectif, plus écologique, plus social, plus respectueux, plus équilibré ?

Beaucoup de questions se posent au moment où notre modèle est confronté à un choix stratégique :

  • se contenter de répondre aux conséquences de la crise, dans la continuité des dernières réformes.

ou

  • agir directement sur les causes pour créer un système résilient, efficace et durable capable d’anticiper les défis à venir.

C’est à cette action sur les racines que la Fédération CINOV appelle à travers une série de propositions structurantes.

Se relever ensemble

Les crises récentes l’ont montré : les corps intermédiaires doivent jouer un rôle primordial dans ce renouveau. Ils sont les relais des remontées de terrain et les vecteurs de la cohésion nationale.

Fédération de 13 syndicats, CINOV est convaincue qu’il faut inclure toutes les parties prenantes pour réussir la sortie de crise. C’est dans cette logique qu’elle préconise de construire le plan de relance sous un format participatif. Les pouvoirs publics devront associer de manière ouverte les citoyens, les entreprises, les corps intermédiaires, collectivités territoriales, associations, organisations professionnelles, syndicats, ONG, partis politiques, …

Cette négociation pourrait prendre la forme d’une conférence nationale de sortie de crise par grandes thématiques. Les parties prenantes impliquées pourront par la suite assurer le suivi et le succès de la mise en œuvre des décisions prises.  

C’est dans cet esprit que la Fédération CINOV mène ses réflexions pour contribuer à imaginer le monde de demain.

Nos principes fondateurs

En préalable à l’élaboration de propositions, la Fédération a posé trois grands principes :

  • S’entendre sur les fondamentaux à préserver.
  • Faire de la crise un accélérateur, accompagner et faciliter des transitions sociétales, énergétiques, écologiques et numériques que doivent franchir nos sociétés.
  • Faire évoluer notre pacte social, dans la dynamique de ces différentes transitions.

Notre légitimité

CINOV est l’une des deux fédérations représentatives de la branche des prestations intellectuelles du Conseil, de l’Ingénierie et du Numérique (BETIC). CINOV est composée de 13 syndicats et 15 chambres régionales. 

Avec une implantation territoriale forte, elle représente un maillon dynamique et essentiel de l’économie : 1 million de salariés répartis au sein de 70 000 entreprises, essentiellement des TPE et PME, dont 97% emploient moins de 50 salariés qui génèrent un chiffre d’affaires annuel de plus de 140 milliards euros.

 La vocation de l’ensemble des professions représentées, chacune dans son domaine de spécialité,  est de concevoir, d’accompagner et d’optimiser les projets humains, technologiques, organisationnels, environnementaux, sociétaux, … 

Véritable levier pour tous les secteurs de l’économie, les métiers de la branche BETIC bénéficient d’un ancrage territorial et d’une agilité qui leur permettent d’être des acteurs clés dans la mise en œuvre du plan de relance. L’accès à leurs prestations, habituellement utilisées par de grands organismes, devraient être facilité pour les petites structures pour soutenir leur croissance et renforcer leur résilience face aux crises. 

C’est pour ces raisons que la Fédération CINOV a considéré comme légitime, voire indispensable, d’élaborer des propositions structurantes pour la relance de notre pays. Ainsi, nous avons réalisé un travail portant sur les thématiques suivantes :